Mattéo Petitgenet sera le quatrième gardien de but de l'USMontagnarde à disputer 16eme de finale de coupe de France; Avant lui Loic Boulben, Jean Marc Le Gall( à deux reprises) et David Larcin avaient connu cet honneur je vous propose un portrait de ces
Si Mattéo Petitgenet qui va disputer samedi sur le terrain de Saumur le 16eme de finale de coupe de France, comme c'est la cinquième fois que le club de la citée des forges atteint ce stade de la compétition je vous propose au fur et à mesure de mes écrits de découvrir les portraits de Loic Boulben, Jean Marc Le Gall, David Larcin qui ont connu cet honneur
Georges Aubert homme politique et président de la Garde du Voeu d'Hennebont au grand coeur
Georges Aubert a marqué de son empreinte non seulement la vie politique hennebontaise mais aussi le milieu associatif en étant l'incontournable président de la Garde du Voeu d'Hennebont.
Si la droite n'a jamais depuis les premières années d'après guerre et le grand résistant qu'était le Docteur Thomas pu reconquérir la municipalité d'Hennebont détenue jusqu'à l'arrivée d' Andre Hartereau par les communistes avec à sa tête Eugène Crépeau, Jean Le Borgne et Gérard Pérron. Georges Aubert avait faillit faire exception à la règle.
En 1983 son duel face à Jean le Borgne a marqué l'histoire de la ville d'Hennebont. La droite et la gauche étant au coude à coude, tout devait de jouer sur le dépouillement du dernier bureau il s'agit de Kérihouais qui devait donner la victoire pour 66 voix à Jean Le Borgne.
Président de la Garde du Voeu d'Hennebont et homme de coeur
Au delà de sa carrière politique Georges Aubert était à l'image d'un de ces adversaire, je pense à Eugène Crépeau d'un charisme extraordinaire.
Si tous ceux qui ont travaillés sous sa coupe dans son entreprise les salaisons du Blavet à la sortie d'Hennebont sur la route de Lorient gardent un excellent souvenir de Monsieur Aubert C'est aussi dans le milieu du sport que ces compétences étaient reconnues.
En tant qu'ancien sportif de renom Georges Aubert qui s'était forgé en athlétisme un beau palmarès allait devenir l'incontournable président de la Garde du Voeu d'Hennebont.
Passionné de football il eut le plaisir de voir sous sa présidence son club grimpé les échelons jusqu'en DRH.(Le patronnage organise d'ailleurs chaque année en sa mémoire le challenge Georges Aubert)
La plus grande satisfaction de Georges Aubert fut sans conteste l'ascension de la section tennis de table au plus haut niveau Européen.
Son fils Pierre Yves et sa fille Marie Christine qui firent partis des meilleurs joueurs Bretons furent parmi les premiers à porté haut les couleurs bleus ciel du Patronnage Hennebontais.
Pierre Yves Aubert qui avait comme particularité de jouer à la fois en équipe fanion au football mais aussi au tennis de table assurera la succéssion de son père en devenant à son tour président de la Garde du Voeu.
Pierre Yves Aubert a assuré avec brio la relève de son père Georges comme président de la Garde du Voeu d'Hennebont
Concernant le tennis de table Georges Aubert pouvait aussi compter sur un Gilles Guymare qui avant que Bruno Abraham ne prenne le relais a permis au club de connaitre une vertigineuse ascension .
Si l'équipe masculine allait gouter bien vite au niveau national, Georges Aubert aura la satisfaction de voir l'équipe féminine accéder à la Nationale 3, une équipe dont la fer de lance n'étais autre qu'une certaine Marie Christine Aubert.
Marie Christine qui deviendra ensuite la secrétaire de l'ancien ministre et maire d' Amiens Gilles de Robien.
L'un des plus fidèles amis de Georges Aubert n'est autre que l'écrivain et président de la Garde du Voeu Michel Pichon.
Si on se délecte en lisant les cahiers du vieil Hennebont, Michel dressera sans doute un jour un portrait de cet homme de coeur qu'était Georges Aubert.
Georges Aubert un grand Monsieur qui au delà des clivages avait le coeur sur la main
Jean Esnault l' âme des espaces verts de la ville d'Hennebont
Jean Esnault à droite en compagnie de Lucien Le Goulven, Gérard Le Corre, Jacky Liscouet, Daniel Evano et Marcel le Mentec. Les trois derniers nommés débuteront sous la coupe de Jean Esnault comme apprentis jardiniers et feront toute leur carrière avant de partir en retraite au service espaces verts.
De la création des jardins des remparts en 1960 et du service jardins devenu par la suite service espaces verts environnement,à la renaissance du parc de Kerbihan en passant par la création des nombreux espaces fleuris et engazonnés qui font son charme,la ville d'Hennebont doit une fière chandelle à Jean Esnault.
Quand il a dévouvert Hennebont en 1960, Jean Esnault qui était loin de se douter qu'il allait faire de la ville un haut lieu touristique. « Le seul espace engazonné était le petit jardinet près de l'hôpital qui jouxte avec le mur du parc » avouait il.
Ancienne photo des jardiniers lors de la création du Stade Lagrange , on y reconnait Roger Bellec, le futur chef du service environnement et aussi chef des pompiers Marcel le Mentec, le garde champêtre qui faisait aussi office de mécanicien Félix Martinhac et aussi Job Le Gleut cet ancien palefrenier avait pour habitude pour passer son temps de venir aider les jardiniers.
Jean qui allait avant de passer de flambeau à Xavier Boissonneau faire de 1960 à 1987 un véritable écrin que le succcésseur de Xavier Boissonneau à savoir Eric Mercourt se fera un plaisir de bonifié en permettant à la ville d'Hennebont d'obtenir ces première fleurs
Originaire de Saint Pern, Jean Esnault fut de 1947 à 1957 responsable du parc du château de Caradeuc à Bécherel dans l'Ille etVilaine. Après un passage aux espaces verts de Lann Bihouée qui dépendaient des affaires maritimes, il s'occupera ensuite en 1958 de l'entretien et de la création des espaces verts de l'office HLM à la ville de Lorient.
Jean Esnault va ensuite prendre la direction d'Hennebont ou il sera recruté par le maire de l'époque Eugène Crépeau. L'un de ces premiers gros chantiers sera la réhabilitation du parc de Kerbihan.
«Je l'ai découvert pour la première fois en mai 1960 grâce à Monsieur Giorgetti l'adjoint qui me l'a fait visité, j'ai du même coup fait la connaissance de Monsieur et Madame Chevassu. Si le parc était à l'abandon depuis 1938, j'ai néanmoins découvert quelques vestiges; quand je suis revenu tout seul quelques temps, il m'a été impossible de les retrouver tant le parc était en friche».
La création des jardins des remparts
Ancienne photo d'un massif des jardins des remparts en arrière plant on aperçoit Gérard Le Corre (au milieu)qui était le préposé aux serres
Si les bombardements de 1944 avaient entièrement détruits la ville d' Hennebont, moins de quinze ans plus tard beaucoup d'édifices furent remis sur pied. La plus belle réussite étant le jardin des remparts. En remplacement des barraquements, Jean Esnault a créer en 1964 ces espaces fleuris qui, notamment dans cette période difficile d'après guerre ont sut redonner vie aux Hennebont. Depuis grâce au talent des jardiniers, ceux ci offrent chaque été des décors variés . Si les jardins des remparts font la fierté des habitants , ils sont aussi le lieu incontournable des touristes.
Les jardins des remparts à l'époque de Jean Esnault. Sur ce massif cannas, bégonias coléus, agératums sont associés à des plants de santoline
Un homme juste
« Monsieur Esnault était quelqu'un de juste » s'il créa en 1960 le service espaces verts, Jean Esnault a formé aussi bon nombre d'apprentis qui feront toute leur carrière à la ville comme Jacky Liscouet, Marcel Le Mentec, Daniel Evano, et moi même qui avons tous fait notre carrière au service espaces verts. Jacky Liscouet ne tarissait pas d'éloges sur cet homme particulièrement exigent mais aussi intransigeant qui n'hésitait pas si ça ne lui convenait pas à faire recommencé un travail. Si ce n'était pas toujours facile, on s'aperçoit avec le temps qu'il était une denrée rare, et qu'à l'heure actuelle ces valeurs notamment de justice et d'intransigeance tentent malheureusement à complètement à disparaître.
Si les temps ont bien changés, le service jardins devenu service espaces verts environnement doit une fière chandelle à Jean Esnault(à gauche sur la photo). Jean était une denrée rare car même s'il était très exigent il était juste.
Le cheval de bataille d' Alain Le Tutour
Avant de prendre en 2012 la responsabilité du fameux hippodrome d' Enghien, Alain Le Tutour a marqué d'une pierre blanche son passage aux Haras d'Hennebont en étant notamment le créateur des fameux spectacles qui attirent tous les ans des milliers de spectateurs dans la citée fleurie.
Alain Le tutour en compagnie de Jean Philippe d'Hollande (responsable du service culturel de la ville d'Hennebont) et des élus de l'ancienne municipalité Olivier Prigent et Loïc Fouillen(Photo Le Télégramme de Brest)
Arrivé en 1998 dans notre bonne ville, Alain ne cachait pas peu avant son départ sa fierté d'avoir réussi un parcours exceptionnnel
Originaire de Pontivy, Alain mis très jeune le pied à l'étrier « Mon grand père était le plus grand marchand de chevaux en Bretagne,à la mort de celui ci mon père n'a pas pris la succésssion il a néanmoins effectué toute sa carrière dans les haras nationaux. Je m'étais toujours dit que j'aurai fait un autre métier sauf travailler dans le domaine équestre car à l'époque quand mon père partais en station, avec ma mère on était obligé de le suivre ce qui faisait qu'il fallait que je change deux fois d'écoles tous les ans. . . Il a fallut un concours de circonstances pour que mon opinion change.Mon père ayant eut une opération à cœur ouvert lui il m'a dit 'écoute tu dois rentrer dans les haras nationaux car tu es cavalier et ce serait quand même intéréssant aujourd'hui de monter des chevaux en compétition . Ceci dit j'ai fait ma demande dans bon nombre de haras, dont celui d'Hennebont , mais aussi ceux de Pompadour, Pau et Blois qui m'ont également donné une réponse favorable, j'ai finalement chosit Hennebont car il était plus près de la Bretagne, j'ai ainsi passé le concours d'adjudant ».
Après un intermède à Villeneuve sur Lot, Alain pose finalement en 1998 ces valises dans notre bonne ville ou son dynamisme fera merveille
« Le poste d'adjudant chef s'est libéré au haras d'Hennebont, j'ai donc postulé . Ainsi à l'époque j'avais en charge tout le personnel du haras et également le travail des étalons , j'ai été nommé en 2007 responsable de pole c'est à dire l'équivalent de directeur au niveau des haras nationaux. Ensuite un syndicat mixte s'est monté il concernait la région , le conseil régional et la ville d'Hennebont, on m'a demandé alors de devenir le responsable technique » .
La mise en valeur du site et de la ville grâce aux spectacles équestres.
Alain qui va saisir l'occasion de faire découvrir non seulement le site mais la ville grâce à ces fameux spectacles équestres. En 2011, Alain aura la responsabilité de l'espace découverte du cheval c'est à dire tout ce qui est orienté vers l'évenementiel. Il finira en plus responsable technique du syndicat mixte.
« Ce qui m'a intéréssé dans ce poste c'est que je ne dépendais plus du ministère de l'agriculture mais du territorial, c'est à dire je suis employé par CAP Lorient..
L'une des mes préocupations principales a été de reprendre les spectacles à l'espace découverte et de m'intéréssé de plus en plus à ceux ci.
Ainsi on en a produit sur ce site de très grands tels par exemple celui de Jean François Pignon qui est l'un des plus grands artistes du monde équestre.»
En 2010 ces neuf soirées avaient ont attirés pas moins de 10 000 spectateurs auxquels il faut rajouter les quelques le plus visiteurs 35 000 visiteurs de l'espace découverte. Des spectacles qui continuent de voire afffluer un nombreux public
La protection du site arboré
Alain qui s'est félicité « Le site est reconnu à travers les spectacles d'artistes équestres non seulement parce qu'on sait les accueillir et aussi car tout ce que l'on fait a des retombées aussi ce qui touche à l'environnement à savoir comme le bâti et l'arboré mais aussi par le bati et l'arboré.
Prenons l'exemple de nos spectacles , ils se passent dans la coure du puits avec les écuries installés dans quatre bâtiments numérotés . A l'intérieur de cette coure car avant il y avait un puits avec une éolienne qui servait à alimenter les chevaux, la projection n'est que plus belle pour les visiteurs lorsque l'on met de la lumière sur tout ce qui est batiments.
On peut dire que les haras d'Hennebont c'est un petit écrin, avec des arbres remarquables dans ce domaine de 23 hectares. Mais surtout au haras d'Hennebont et ces bois qui étaient utilisés pour satisfaire les besoins du monde du cheval "
Collaboration étroite avec la ville d' Hennebont.
Si les haras contribuent à développer l'image de la ville, Alain se félicitait à l'époque de l'étroite collaboration qui les unit
« On travaille souvent de concert. Les services municipaux de la ville sont pour nous très précieux. par exemple c'est le service espaces verts qui vient tondre les aires pour le concours hippique ce qui est pour nous d'un énorme soutien ; On a aussi de très bons rapports avec tous les jardiniers et fleuristes de la ville ce qui permet des échanges au niveau du fumier de cheval.
L'an passé( c'était 2011) par exemple la ville d'Hennebont nous a donné des surplus de plantes qu'ils avaient pour le haras, je trouve que c'est très bien ainsi .
Alain Le Tutour a du se séparer de Lawrence, son étalon préféré, mais Batal, tenu ici par Anne Le Tutour, responsable des guides de l'Espace, fut du voyage pour une retraite heureuse à Enghien.(Photo Ouest France) |
« Le haras c'est le socle de la ville, c'est à dire que si vous l'enlevez le haras n, je pense que la ville st moins attrayante pour le public. Si je n'avais pas eu l'aide des services municipaux et des élusje n'aurai jamais pu fonctionner comme je l'ai fait »
(Photo le Télégramme de Brest)
Alain qui en guise de conclusion se félicitait
« Les haras avant d'être à Hennebont étaient à Langonnet, ils sont arrivés à Hennebont en 1857, aujourd'hui Hennebont est certainement l'un des très grands haras en France et je dirais certainement le mieux entretenu »
Alain Le Tutour qui a grandement contribué à cette renaissance
Il a créé en 1960 le service espaces verts de la ville d'Hennebont .Jean Esnault un perfectionniste au grand coeur
Sur cette photo on me voit aux cotés de Jean Esnault c'était mes premiers pas comme jardinier et je venais d'avoir la dernière dérogation en France pour travaillé à 15 ans et demi
Si le service jardins depuis sa création en 1960 par Jean Esnault a connu une grande évolution, les chefs de service qui s'y sont succédés à sa tête à savoir Jean Esnault, Xavier Boissonneau et Eric Mercourt y ont tous apportés leur contribution.
Jean Esnault non content d'être un novateur hors norme avec des moyens restreints a sut lui donner une âme, Son goût du travail à la perfection faisait qu'il était à la fois craint mais aussi respecté par tous les jardiniers. Dans son court passage Xaxier Boissonneau a lui créer les équipes. Eric Mercourt aura été le chef jardinier qui a permit au service d'obtenir ces trois étoiles qui récompensent par ailleurs l'ensemble du travail de tout le personnel communal et aura aussi contribuer à faire que ce service d'obtienne du matériel adéquate à son évolution..
Jean Esnault aura à sa retraite céder le flambeau à Eric Mercourt, Eric que l'on voit aux coté de Bernard Le Ruyet e de l'ancien maire d'Hennebont Gérard Pérron et des jardiniers mettre la troisième fleur sur le panneau d'entrée de la ville.
Jean Esnault que l'on voit ci dessous sur l'une des rares photos a eut sous sa coupe bon nombre de jardiniers qui en faisant parti des meubles ont été les témoins particuliers de ces changements. Ce fut le cas avec Philippe Héllégouarc'h, Jean Louis Desthomas,Yvon Le Floch,Christian Le Lan, Daniel Evano, Gérard Le Corre,Jacky Liscouet, Marcel le Mentec, Robert Le Garrec, Bernard Le Ruyet, Michèle Le Bouédec, Yves Le Quellec, Loic Le Garrec,Jean Paul Michon,Yannick Le Gal et ...moi même.
On aperçoit (accroupis au premier plan de gauche à droite) Gérard Le Corre, Félix Martinhac et Marcel Le Mentec. (Debouts au second plan) Jobic Le Doussal, Honoré Le Goué, Jean Louis Desthomas, Jacky Liscouet, Christian Le Lan, Robert Giron, Pierre le Houedec, Robert Le Garrec et à l'extrème droite Jean Esnault. (En arrière plan) moi même, Loic Le Garrec, Henri Le Bronze, Marcel Tanguy ,Yvon Le Floch, Jean Pierre Simon Lucien Le Goulven et Jean Le Goué.
1960 Jean Esnault créé le service jardins de la ville d'Hennebont
Originaire de Saint Pern, Jean Esnault fut de 1947 à 1957 responsable du chateau de Caradeuc à Bécherel en Ille et Vilaine. Après un passage aux Espaces Verts de Lann Bihouée qui dépendaient des affaires maritimes, il s'occupera ensuite en 1958 de l'entretien et de la création des espaces verts de l'office H.L.M à la ville de Lorient sous les ordres du chef jardinier Monsieur Le Corre qui formera comme enseignant dans le lieu dit La Chapelle( sur les hauteurs du parc de Kerbihan dans une salle qui a été remplacé par les actuels jeux de boules) les futurs apprentis de la ville d'Hennebont, qui comme le futur chef des pompiers et premier contremaitre du service environnement Marcel le Mentec(j'en faisait moi même parti) suivaient les cours.
Marcel Le Mentec a assuré l'héritage d'un Jean Esnault qui lui a mis le pied à l'étrier, Marcel aujourd'hui à la retraite , après avoir été un brillant jardinier fut le premier contremaitre du service environnement voirie.
C'est finalement à Hennebont que Jean Esnault posera ces valises ou il créera le service Jardins.
L'un des premières photos prise au service espaces verts de la ville. On y retrouve en arrière plan de droite à gauche Marcel Le Mentec,Yannick Le Gal,Jean Louis Desthomas,Yvon Le Floch, Michèle Le Bouedec, Félix Martinhac ,Jacky Liscouet , Daniel Evano, Robert Le Garrec (qui vient de prendre sa retraite), Christian Le Lan, et Henri Le Bronze. Accroupis de droite à gauche Robert Giron, Honoré Le Goué, Gérard Le Corre et Bernard Le Ruyet
Son premier travail sera de redonné vie au parc de Kerbihan"J'ai découvert pour la première fois le parc en mai 1960 grace à l'adjoint du maire Eugène Crépeau Monsieur Giorgetti qui me l'a fait visité, le parc était à l'abandon depuis 1938 vu que monsieur et madame Chevassu ne pouvaient pas s'en occuper ce qui faisait qu'il était en friche ce qui ne m'a pas empêcher de découvrir quelques vestiges" me confiait-il lors de nos retrouvailles chez lui à Riantec quelque temps avant son décès.
Sur cette photo on aperçoit la fameuse haie de charmille du parc de Kerbihan qui fut l'une des premières haies plantée par Jean Esnault à son arrivée à Hennebont en 1960
Après avoir pris à l'âge de 38ans ces fonctions le 1er décembre 1960 Jean Esnault qui va s'attaquer sur cette propriété de 35 hectares à un véritable travail d'Hercule. Jean qui dans la foulée avec un puis deux ouvriers va créer en 1961 le service jardins qui deviendra ensuite le service espaces verts.
L'actuel service espaces verts
Le premier engazonnement et la naissance des jardins des remparts

Un des premiers articles parus dans Ouest France sur la création des jardins des remparts.
Les espaces verts du centre Médico Scolaire(à l'actuel emplacement de la maison des associations) seront les premiers engazonnement réalisé par Jean Esnault en 1963, suivront un an plus tard par ce qui fait la renommée d'Hennebont dans la France entière, la création des fameux jardins des remparts.
Cartes postales des premiers jardins des remparts créés par Jean Esnault avec les bégonias, les agératums , les cannas, l'alternantéra seule modification depuis les bordures de santoline ont été remplacés du fusain
.
Des plantes de mosaïcultures comme les irésines , alternantéras, agératums ou autres géraniums seront les premières à inaugurer ces jardins. Un peu plus tard ce seront au tour de ces fameux arbustes originaires du Maroc aux couleurs flamboyantes que l'on retrouve d'ailleurs toujours cinquante ans après dans les massifs à savoir les lantanas de faire leur apparition
Grace au travail des deux fleurs des serres de la ville d'Hennebont Patricia Le Garff et Michèle Le Bouédec un demi siècle après que Jean Esnault ai planté les premiers plants, les flamboyants lantanas font toujours parti du décor des jardins des remparts. Leur couleurs vives font l'admiration des touristes.
S'il donna à ces jardins un style à la Française comme on en retrouve dans les grands parcs Jean Esnault avait à l'époque une autre idée en tête"Mon projet était de créer des jardins à terrasse et par niveau. La présence des baraquements construits après la guerre a quelques peu contrarié mes plants"
Le chef jardinier qui fera contre mauvaise fortune bon coeur puisque l'ouvrage commencé en mars 1964 et finit en 1967 fait parti du patrimoine Hennebontais.
Les successeurs de Jean Esnault à savoir Xavier Boissonneau et Eric Mercourt secondés par respectivement les regrettés Henri Le Bronze et Jean Louis Desthomas(Jean Louis qui créa des massifs en illustrant les Fables de La Fontaine)
puis par Roland Le Bigot ont eut la bonne idée de ne rien changer au style. Ils ont bien entendu apporter selon leur inspiration une touche différente en variant les plantes et bien entendu les couleurs.
A l'image de Jean Louis Desthomas Roland Le Bigot a sut apporter une part d'innovation aux jardins des remparts.
L'héritage laissé par Jean Esnault.
Avant de prendre en 1987 une retraite o combien méritée, le regretté Jean Esnault aura laissé un héritage conséquent derrière lui et surtout modifier le domaine paysager de la ville d'Hennebont